J'ai perdu mon corps

De Jérémy Clapin
Prix de la Semaine de la Critique (Cannes2019), Cristal du long métrage (Annecy 2019)
France - 2019
1h21
animation
VF
diffusion : 2019
S
P

A Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, bien décidée à retrouver son corps. S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville, semée d’embûches et des souvenirs de sa vie jusqu’au terrible accident. Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon poétique et inattendue, le fil de leur histoire...

PREMIER FILM / COUP DE COEUR DIETRICH !

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Critiques

  • J’ai Perdu Mon Corps est l’histoire […] d’une résilience guidée par un amour timide qui rappelle sans cesse le caractère indéterminé de la vie. En ressort un film d’une maîtrise remarquable, enveloppée dans une poésie sensible et existentielle. Un tel succès prouve que l’animation française a encore de beaux jours devant elle, et le destin lui aura été favorable : on tient ici sans aucun doute un des plus beaux films de l’année. www.lebleudumiroir.fr

  • C’est un film d’une puissance formelle et narrative rare. À l’instar des films d’animation japonais pour adultes, J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin n’hésite pas à se frotter au mélo, genre le plus dur qui soit, et à y injecter une dose d’onirisme, ingrédient sensible à ne pas mettre entre toutes les mains. […] Ce qui frappe le plus dans ce premier long-métrage, outre sa justesse narrative, c’est son insolente maîtrise plastique. Le rendu numérique est parfait, doux et “ senti ” comme du dessin ; l’animation, d’une fluidité exemplaire. Le sens du cadrage et du montage de Jérémy Clapin frôle quant à lui la perfection. www.premiere.fr

  • Le scénario est tiré du roman Happy Hand de Guillaume Laurant, que l’auteur a librement adapté avec Clapin. Un tandem d’écriture fructueux, tant l’imaginaire et la forme s’imbriquent harmonieusement. Très vite, les plans sur les toits parisiens, la nuit, ouvrent les péripéties de cette main orpheline à la magie du cinéma, en format scope. Le mélange des genres est d’une immense subtilité, et transcende en images animées ce que les prises de vues réelles auraient peiné à saisir. L’œuvre débute comme un film noir, puis vire au fantastique, au récit d’aventures, à la chronique sociale, au mélodrame et à la romance. www.bande-a-part.fr