Light of my life

De Casey Affleck
Casey Affleck, Anna Pniowsky, Elisabeth Moss
USA - 2019
1h59
conte, science-fiction
VOST
diffusion : 2020
S
P

Dans un futur proche où la population féminine a disparu de la planète, un père tâche de protéger Rag, sa fille unique, miraculeusement épargnée. Dans ce monde brutal dominé par les instincts primaires, la survie passe par une stricte discipline, faite de fuite permanente et de subterfuges. Mais il le sait, son plus grand défi est ailleurs: alors que tout s'effondre, comment maintenir l'illusion d'un quotidien insouciant et préserver la complicité fusionnelle avec sa fille ?

Critiques

  • La mise en scène de Casey Affleck, qui signe ici son second long métrage après le mockumentary I’m Still Here, est sobre, posée, favorisant l’observation : de la nature, des secrets dans une maison abandonnée, du premier et du second plan – exactement comme les feraient les protagonistes du long-métrage. C’est l’une des réussites du film dont l’émotion ne naît pas que des péripéties ou de ce que dicte le script. Celui-ci, nuancé, ne raconte ni l’histoire d’un papa surhomme, ni celui d’une enfant géniale. Mais, derrière la fable de survie, le film compose un beau récit d’émancipation sensible qui embrasse les zones d’ombre de ses personnages et […] refuse de voir les choses en leur ôtant leur ambiguïté. www.lepolyester.com

  • Lorsque l’on pense post-apo, l’imaginaire collectif veut que l’on pense immédiatement à des paysages désertiques, de grandes villes dévastées où la nature a repris ses droits et à des bâtiments désaffectés où chaque intersection de couloir peut mener vers une nouvelle pièce sombre et insalubre. Lorsque l’on a du temps et de l’argent, le montrer est une bonne chose, car c’est créer un attachement et une immersion du spectateur, par le spectaculaire. Ne pas avoir les moyens, c’est jouer avec l’imaginaire collectif et la représentation que le spectateur se fait de quelque chose pour lui faire imaginer à quoi ressemblent les paysages, les grandes villes et plus généralement, la vie dans un monde après une infection à grande échelle. Casey Affleck n’avait pas les moyens, il ne s’en cache pas et c’est une excellente chose. […] Une ambiance envoûtante développée par un montage et une mise en scène qui prend son temps (mais qui sait insuffler du rythme lorsqu’il en faut), une direction artistique aussi minutieuse que considérable […] et des interprétations touchantes et attachantes. cinecinephile.com