Long week-end

De Colin Eggleston
John Hargreaves, Briony Behets, Mike McEwen
Australie - 1978
1h32
horreur, thriller
VOST
diffusion : 2019
E
P

Un couple en crise décide de partir camper dans le but de se retrouver. Ils polluent la nature qui les entoure et leur comportement irrespectueux de l’environnement va entraîner la vengeance de la faune locale...

Dans le cadre du 17e Festival OFNI organisé par Nyktalop Mélodie. Soirée spéciale ANyMAL :
> à 20h30, diffusion du documentaire
BECOMING ANIMAL
> à 22h15, diffusion de LONG WEEK-END
Films précédés d’un épisode des Animaux domestiques de Jean Lecointre (Animation – 2015)

1 film : TARIF UNIQUE 5,5 € (SAUF ADHÉRENTS)
2 films : TARIF UNIQUE 8 €

Critiques

  • Long Weekend est une sorte de huis clos étouffant dans un univers paradisiaque que la main humaine vient salir et polluer. Colin Eggleston ne cède jamais à l’effet facile pour appuyer une idée, et il faut saluer le scénario sans faille forgé au millimètre d’Everett de Roche. (…) Long Weekend oscille entre le drame d’un couple et le pur film de terreur, dont les trois personnages principaux seraient Peter, Marcia et la nature elle-même. www.1kult.com

  • La terreur dans Long Weekend est (sur)naturelle et insidieuse car elle prend mille visages. Comme dans The Birds (Les Oiseaux) d’Alfred Hitchcock, aucune explication rationnelle n’est donnée sur la nature de la menace. Le film entre donc dans une dimension fantastique fascinante, avec un adversaire invisible. Mise en garde contre la stupidité karmique de se montrer irrespectueux envers la Nature, le film de Colin Eggleston est avant tout un film anxiogène qui fait monter la terreur en crescendo, avec une redoutable efficacité et des séquences qui font froid dans le dos. www.action-cut.com

  • À une époque où le cinéma des années 70 nous livrait toute une flopée d’agressions animales telles que Les Dents de la Mer, Grizzly, Mutations et autres, le plus souvent explicites, un réalisateur répondant au nom de Colin Eggleston s’allie au scénariste Everett De Roche pour proposer une œuvre qui a su marquer son temps. En 78, pur produit du cinéma d’exploitation australien, Long Weekend émerge là où une prise conscience écologique commençait à pointer le bout de son nez en prenant le tout à contre pied. Pas de bête féroce ni d’effusions de sang, mais une suggestion basée sur la menace d’une nature omniprésente et quasiment invisible. www.strange-movies.com