Hijo de Sicario
Dans une petite ville mexicaine, après l’assassinat de son père, un sicario, Sujo se retrouve orphelin et échappe de justesse à la mort grâce à sa tante qui l'élève à la campagne. À l'adolescence, la rébellion s'éveille en Sujo et il rejoint le cartel local. L'héritage de son père semble alors rattraper son destin.
Critiques
À la lisière du thriller, du western et du conte, les deux réalisatrices tissent méthodiquement un récit où notre regard épouse le point de vue de l’enfant reléguant en hors-champ la violence des hommes. Malgré les ombres qui planent sur Sujo – rappelant la silhouette menaçante de Mitchum dans La Nuit du chasseur – et le poids du déterminisme social, la force du film réside dans cette indéfectible confiance en son personnage et sa volonté de s’extraire d’une voie que lui impose son héritage. Une quête initiatique lumineuse.
https://www.art-et-essai.org/film-soutenus/1201671/hijo-de-sicario
Un récit d’apprentissage sur le refus de la fatalité, par deux réalisatrices d’une grande sensibilité. […] À l’image de son héros, Hijo de sicario refuse d’embrasser sans réfléchir des codes violents et patriarcaux et préfère emprunter des chemins de traverse qui lui vont comme un gant. Et si le film prend à la gorge, c’est d’abord par l’émotion croissante qu’il parvient à créer.
https://www.troiscouleurs.fr/article/-hijo-de-sicario--dastrid-rondero-e...
Fait de lumière et d’ombre, de réalisme et de mystique, Hijo de sicario réfléchit les rayons enchanteurs du cinéma où le destin d’un enfant et celui d’un cheval sauvage se nouent dans la corde qu’ils ont arrachée à leur captivité.