Cornélius

Le meunier hurlant

De Yann Le Quellec
Bonaventure Gacon, Anaïs Demoustier, Gustave Kervern
Prix du public (Belfort 2017)
France - 2017
1h47
comédie, drame
VF
diffusion : 2017
S
P

Un beau jour, un village du bout du monde voit s'installer un mystérieux visiteur, Cornelius Bloom, qui aussitôt se lance dans la construction d'un moulin. D’abord bien accueilli, le nouveau meunier a malheureusement un défaut : toutes les nuits, il hurle à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n’ont alors plus qu’une idée en tête : le chasser. Mais Cornelius, soutenu par la belle Carmen, est prêt à tout pour défendre sa liberté et leur amour naissant.

PREMIER LONG MÉTRAGE

Critiques

  • Il faut un bon quart d’heure pour s’habituer à l’atmosphère déjantée de ce conte noir aux dialogues maladroits. Mais la puissance expressive de Bonaventure Gacon (comédien fantasque venu du cirque), le mélange insolite de western et de burlesque et la beauté des décors (tel le moulin infernal conçu par Cornélius) font tomber toutes les réticences. www.telerama.fr

  • Nous vous recommandons chaudement le premier long de ce réalisateur dont nous avions passé les courts-métrages Je sens le beat qui monte en moi et Le Quepa sur la Vilni !, deux films révélant son univers original à la fois fantaisiste, décalé et poétique. Le Dietrich

  • J’ai lu Le meunier hurlant il y a une dizaine d’années et depuis, l’envie d’adapter ce roman à l’écran ne m’a pas quitté. On y plonge dans un univers foisonnant, picaresque, d’une immense liberté. Et très drôle. Un humour doux amer et burlesque souvent grinçant, sur un fil, mais d’une grande humanité et dénué de cynisme. [...] Il y a avant tout l’envie de suivre ce héros, Cornélius. C’est un héros bigger than life, dans le sillage des personnages de Zorba le Grec, Jeremiah Johnson, Vol au-dessus d’un nid de coucou ou La Conjuration des imbéciles. J’avais envie de relever le défi d’un certain romanesque, avec mes moyens, qui ne sont évidemment pas ceux du cinéma hollywoodien. Yann Le Quellec – www.gncr.fr

  • Si la matière même du film, comme son héros hirsute et beuglant, part dans tous les sens et semble manquer de contrôle, on se régale à cette poésie débridée et souvent inattendue, portée par l’étrangeté du géant Bonaventure Gacon et la grâce infinie d’Anaïs Demoustier. www.bande-a-part.fr