Je me tue à le dire

De Xavier Seron
Jean-Jacques Rausin, Myriam Boyer, Serge Riaboukine
Prix du meilleur premier film au Festival international du film de Palm Springs
France, Belgique - 2016
1h30
comédie
VF
diffusion : 2016
S
P

Michel Peneud va mourir. Comme vous, comme moi, et comme sa mère, sauf que sa mère, c'est son médecin qui le lui a dit. Alors elle a décidé de vivre. Et vivre pour la maman de Michel Peneud, ça veut dire nourrir ses chats, boire du mousseux comme si c'était du champagne et aimer Michel. Mais cet amour, Michel le trouve parfois un peu encombrant. À tel point qu'il semble soudain développer des symptômes très proches de ceux de sa mère. Et si Michel avait lui aussi un cancer du sein ?

**PREMIER FILM**

Critiques

  • D’une inventivité rare et fort d’une tonalité joyeusement acide, Je me tue à le dire est une véritable pépite. À travers le portrait d’un trentenaire en perte d’équilibre – et qui ne l’a jamais trouvé – Xavier Seron évoque une pleine génération et questionne rien de moins que le sens de la vie. Une comédie grinçante et sensible, servie par un casting truculent emporté par Jean-Jacques Rausin, ébahissant. www.ungrandmoment.be

  • Dans un premier temps, on a (…) l'impression d'assister à une tentative, intéressante mais un peu démonstrative, de faire se rencontrer, dans une photo noir et blanc racée, l'esthétique minimaliste et distanciée d'Ari Kaurismäki et la gouaille désabusée de Kervern et Delépine. Mais le réalisateur belge parvient à faire entendre sa propre petite musique, mélange de poésie mélancolique et de cruauté empathique, grâce à une belle mélodie originale : son portrait de Michel Peneud (rien que ce nom !). Le réalisateur observe ce collectionneur de névroses englué dans un amour maternel rassurant mais encombrant, avec un regard ironique mais tendre et qui apporte à ce personnage, bien campé par Jean-Jacques Rausin, une profondeur d'où jaillit une indéniable émotion. www.cinenews.be