
Chime
Matsuoka enseigne dans une école de cuisine. Un jour, l’un de ses élèves déclare entendre un bruit étrange, comme un carillon que lui seul semble percevoir…
Critiques
La contamination est l’un des motifs du cinéma de Kurosawa et elle est ici le moteur d’une horreur surprenante et insaisissable. D’abord par le ton qui laisse une place à l’humour noir. Mais aussi par la propreté nette des décors : un plan de travail, un restaurant confortable, un pavillon ordonné. On n’identifie pas immédiatement dans quelle brèche l’horreur va se glisser et c’est l’un des délices de Chime. […] Quel plaisir que cette science de la mise en scène, à la fois imparable et ludique, où les sentiments d’angoisse et de vertige peuvent être transmis par un simplement changement de texture d’image ! https://lepolyester.com/critique-chime/
Seul un génie comme Kurosawa est capable, en à peine 45 minutes, de créer à l’écran une atmosphère de terreur absolue mettant nos nerfs à rude épreuve. De la performance glaçante de Mutsuo Yoshioka à une mise en scène maîtrisée, marquée par une symétrie troublante, en passant par un travail d’orfèvre sur le son et la lumière, hypnotique et glacé, Chime ne vous offrira peut-être pas de grandes leçons culinaires… mais bien de cinéma. https://www.hanabi.community/chime-avis-hanabi/