Diamant noir
Pier Ulmann, mouton noir d’une riche famille de diamantaires basée à Anvers, vivote à Paris entre chantiers et larcins qu’il commet pour le compte de Rachid, sa seule « famille ». Son histoire le rattrape le jour où son père est retrouvé mort dans la rue, après une longue déchéance. Sur l’invitation de son cousin Gabi, Pier se rend à Anvers. La consigne de Rachid est simple : « Tu vas là-bas pour voir, et pour prendre ». Mais un diamant a beaucoup de facettes…
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.
Critiques
L’esthétique du film épouse parfaitement le genre du film noir, tout en restant très lumineuse. L’atmosphère n’est pas sans rappeler certains films policiers des années 70, comme si les œuvres d’Alain Corneau (Police Python 357) ou Jean-Pierre Melville (Le cercle rouge) étaient traversées d’une lueur d’optimisme malgré la terrifiante réalité dépeinte. (…) Introspectif et lumineux, le film de Arthur Harari réussit à la fois, à prendre aux tripes par son suspense et à toucher le cœur par ses résonances chez tout à chacun. Chaque famille dissimule ses secrets, parfois il faut oser forcer le coffre pour les rendre chatoyants à la lumière du jour. www.leblogducinema.com
Tout, de la narration à la direction d’acteurs (…) semble émaner de la littérature policière bien plus que du cinéma. S’en dégage une douce sensation surréaliste, amplifiée par des personnages tous plus mystérieux les uns que les autres (…) et des décors magnétiques. (…) Pour autant, Diamant noir est loin de se résumer à un objet esthétique un peu étrange. C’est avant tout une intrigue captivante aux multiples facettes, certes classique mais bien ficelée, qui ne fait pas l’économie de séquences de suspense bien senties. (…) Un petit bijou de tension calme, fruit d’une progression scénaristique patiemment installée et d’une mise en scène millimétrée quasi-hitchcockienne. www.abusdecine.com
