Love & mercy

De Bill Pohlad
Paul Dano, John Cusack, Elizabeth Banks
USA - 2014
2h02
biopic
VOST
diffusion : 2016
P

Derrière les mélodies irrésistibles des Beach Boys, il y a Brian Wilson, devenu schizophrène. Paul Dano ressuscite son génie musical, John Cusack ses années noires et l’histoire d’amour qui le sauvera.

Critiques

  • Si Love & Mercy est un si beau biopic, ce n’est pas grâce à l’exactitude fétichiste de ses détails mais par la justesse de ses options globales. Ne pas faire « la légende en or des Beach Boys » mais se focaliser sur les périodes les plus essentielles de son créateur majeur, Brian Wilson ; celle où il a accouché de chefs-d’œuvre mais perdu le contrôle de sa vie, puis celle où il a repris le fil de la musique et de son existence. Plutôt qu’un feel-good movie surf et ensoleillé, Love & Mercy est une œuvre sombre, élégiaque, introspective, bref, une rareté en territoire hollywoodien (…), un bel et digne hommage à la vision artistique d’un génie foudroyant et foudroyé. www.lesinrocks.com

  • Bill Polhad, que l’on connaissait comme producteur de films indépendants pour le grand public (Les Runaways, Tree of life, Fur, Into the Wild, Wild...) réussit pour sa première réalisation l’exploit d’un biopic lumineux à deux faces qui s’entrecroisent grâce à un montage élaboré (…). Côté pile, le cinéaste nous présente les années 60 fulgurantes de créativité, avec Paul Dano dans le rôle de Brian Wilson, côté face, John Cusack, incroyable d’incarnation, pour interpréter deux décennies plus tard la star, salement amochée, schizophrène patenté, qui n’est plus que l’ombre de lui-même.  Le talent qui tire vers le génie, le génie qui tire vers la folie, Brian Wilson, tel qui nous est dévoilé ici est un beau condensé de douleur face à l’incompréhension des autres, un être tortueux, triste, manipulé aussi (…). Film de la renaissance ou de la reconnaissance, Love & Mercy est surtout un bel exercice de cinéma. www.avoir-alire.com